Une très belle surprise ce matin en allant sortir les chèvres : dans une parcelle où la vigne a été arrachée il y a 5 ans, une orchidée pointe le bout de son nez ! Elles sont nombreuses dans la prairie naturelle du parc mais c’est la première identifiée sur cette parcelle. Signe que la vie du sol s’y développe ! En effet, la particularité des orchidées est leur dépendance à une symbiose avec un champignon. Les minuscules graines n’ont que très peu de réserves et ont besoin d’un mycélium de champignon qui leur fournit les nutriments nécessaires pour germer et permettre à la plante de se développer. C’est ce mode de vie particulier qui en fait une espèce si sensible à l’usage de pesticides et d’engrais.
Un bon signal pour la biodiversité du Hallay ! Et pour le plaisir de vos papilles. Ces fleurs là résisteront elles au prochain pâturage des chèvres ? Vous le saurez en goûtant nos fromages : s’ils ont des parfums de boisson chaude sucrée et parfumée à la cannelle, qui vous transportent jusqu’au Bosphore et vous rappellent votre noël Stambouliote (voir la recette du Salep), c’est qu’une ou deux chèvres seront passées par là… Nous attendons à présent l’apparition de la première « Orchis bouc », une orchidée qui devrait se plaire au milieu du troupeau 😉

