Un peu de hauteur dans ce plat pays… ouf

Avec les nouvelles technologies et leur démocratisation, on ne sait parfois plus très bien qui de l’homme ou de la machine manipule l’autre. Il faut tout de même reconnaître que le progrès technologique rend aussi de fiers services, tant qu’il reste un outil et qu’il est utilisé à bon escient, évidemment.
Le recours au drone a assurément bien des atouts. L’un d’eux, le plus basique mais néanmoins très agréable, est de nous donner à voir les choses comme rarement, avec des perspectives encore inconnues, car jusque là inaccessibles ou presque. A l’œil humain en tout cas. De quoi envier ces chers oiseaux, et mieux comprendre le désir du terrien en détresse, dont l’expérience des hélicos avait permis l’accès à ces points de vue envoûtants. Avec comme seul prix, le risque pris pour les atteindre.
Le drone permettant de s’affranchir de cette prise de risque, aucune raison dès lors de ne pas en user, et en abuser. Voici un rapide montage aérien de la ferme, plus largement du site du Hallay, et de mes chères biquettes, véritables paysagistes de cet écrin de verdure qui constitue à la fois leur assiette et mon bureau.
Merci beaucoup Mathieu pour le tournage. Ces images sont un encouragement supplémentaire à persévérer dans cette aventure, certes éprouvante, mais terriblement riche de sens et source d’épanouissement.

J’arrête là les envolées lyriques, je redeviens terre à terre et retourne bosser sur le plancher des… chèvres.
Bon vol à tous, et à bientôt dans notre nid d’aigle !